Je vois bien que je vais vers du positif, un mois que je suis hospitalisée, et j’en vois les bénéfices, je ne me mets plus en danger et j’apprends grâce a ma psychologue, le reste du personnel soignant comment fonctionne les relations sociales. On m’a dit qu’il me manquait des modèles archaïques face au danger. Je suis d’accord, en attendant ces souffrances coulent dans mon corps. Oui, évidemment, tout n’est pas tout rose, j’ai mal au cul aussi (car je me suis rasé le sillon interfessier avec une lame de merde), c’est un détail mais qui gâche chacun de mes déplacements. Et sachant que chaque jours je pars m’occuper de mon chat, bus, marche, et bien je douille !
Mon psychiatre ne veut pas me dire quel trouble de la personnalité j’ai, il m’a dit que quand je serais plus stable, je serais apte a l’entendre, qu’il me le dira, et je ne partirais pas d’hospitalisation sans savoir.
Car la bipolarité est pour moi une drogue, je le vois ainsi, mais ma personnalité, c’est mon être. Qui suis je ? Pourquoi ma vie c’est sans cesse des Noeux ? Pourquoi je me fais souffrir autant, je veux des réponses…
Dans le positif cette semaine sors le biopic sur Amy Winehouse, je vais demander une permission exprès pour ça, je sais déjà que je vais fondre en larmes ! ! Elle est morte, le jour de mon anniversaire (mais pas l’année).
J’essaye de rester positive, de me dire, ''non tu ne tomberas pas en dépression, tu vas gagner, être stable et en profiter, profiter d’une vie des plus normal''.
Bien à vous, bien à moi
]]>Le mieux ça serait qu’on arrive a devenir vraiment ami, et qu’on rencontre tout les deux de nouvelles personnes avec qui démarrer une relation de zéro, sur de bonne bases.
Mais en attendant le sexe reste une question importante dans ma tête, c’est ma validation de la part des autres, je ne supporterais plus ne pas être désiré je pense. J’ai l’impression ainsi, d’exister, d’être a ma place.
Aujourd’hui j’ai une permission et demain ça fera 1 mois que je suis en hospitalisation.
Je ne vous ai pas dit mais j’ai trouvé une formation qui me plairait de faire en octobre ''secrétaire médicale'', je vais rassembler tout mes moyens pour y arriver. Mon père serait fière de moi, j’en suis sûre et moi encore davantage. Je m’inscrirais a côté a une petite activité, j’essayerais de faire des rencontres, ça me semble bien.
Car je l’ai dis : si ma vie ne change pas j’en finirais.
Bien à vous, bien à moi
]]>Une autre bonne nouvelle : en Août je pars en Croatie, et ça, ça me rend très heureuse, j’ai simplement des craintes (de ne pas être bien dans ma tête a ce moment là), si l’hôpital arrive a me stabiliser, je vais vivre de belle vacances !
Aujourd’hui, je suis en permission a partir de 11 heures, je vais manger au restaurant avec mon père (qui fait la gueule) puis je verrais un ex devenu ami, j’espère que je pourrais conserver mon amitié avec lui et ne pas lui faire du mal comme le pense ma soeur... ! Le lendemain je verrais l’ex, celui pour qui j’ai des sentiments, et ça, ça me fait monter en pression…
Je pense que ça sera un drôle de week-end !
En faite c’est surtout que ces 2 exs ne peuvent pas se blairer, donc… c’est chaud l’histoire, mais je me dis que j’ai le droit de voir qui je veux, façon aucun des deux n’est intéresser par une relation sérieuse avec moi, c’est juste histoire de faire plan cul.
Bien à vous, bien à moi
]]>Hier j’ai reçu beaucoup de colis chez moi… des vêtements, impression de photos (gratuite grâce a un site) et des vignettes d’une artiste que j’aime bien. J’aurais dû être si heureuse et je n’ai été qu’heureuse, ça me déstabilise. Puis j’ai vu mon bébé (mon chat), ça c’était un super moment, je l’aime énormément. C’est l’amour sincère et parfait, et il me donne le sens des responsabilités.
Je crois que j’en ai encore pour 1 mois d’hospitalisation, et le temps devient long… mais je dois patienter pour ressortir dans de bonne condition, je veux être normal.
Bien que, apparemment j’ai un trouble de la personnalité en plus d’un trouble de l’humeur (bipolaire), mon médecin m’a dit qu’il me dirait lequel quand je serais stable, ça me rend très curieuse.... J’ai besoin de savoir pour me comprendre, pour ne pas me sentir folle, j’en ai besoin.
En théorie demain ou aujourd’hui, je reçois mon méga rabbit (clito + double pénétration), même si je ressens beaucoup moins dans le sexe, je pense que ce jouet là me fera beaucoup d’effet... ! Ce sujet là aussi me fait bizarre, que le fait de changer d’état, change mon rapport aux corps, c’est comme ci j’étais anesthésié a 70%, je ressens toujours mais bien peu. D’un côté ça me permet de me canaliser car oui forcément j’ai beaucoup moins d’envie… Mais psychologiquement je dois continuer pour rester confiante et forte.
Aujourd’hui je vois la psychologue et l’assistante sociale, ça m’occupera contrairement aux autres jours, puis j’ai besoin d’exprimer mes peurs, notamment celle d’être seule, d’être mal encadré, de replonger… Comment exister pour moi ?
J’existe aux travers des autres.
Ah oui très bonne nouvelle en revanche, je pars 15 jours en Croatie en Août (si je suis stabilisé évidemment), ça serait a Split, qu’est ce que j’en rêve ! C’est vraiment le plus beau pays après l’Indonésie (selon mes goûts), j’espère vraiment pouvoir m’y rendre ! !
Bien à vous, bien à moi.
]]>
En ce moment je recouche avec mon ex, c’est la première fois que je joue avec la prostate d’un homme, je trouve ça intéressant, je dis bien intéressant et non excitant. De toute manière j’ai prévu d’autres plans culs, tant que je ne m’effondre pas, je peux rencontrer. Maintenant, le sexe est très psychologique, davantage que physique… les médicaments m’ont énormément fait perdre en sensation.
Bon, j’accuse les médicaments mais en vrai c’est peut être juste dû a mon changement d’état, dans le sens que j’étais en phase haute et je ressentais tout très fort, trop fort, je pense que je dois juste m’habituer a des sensations normal.
En faite, l’enjeu de mon traitement c’est m’éviter la dépression et les multiples effets secondaires : hyper prolactine (mon grand problème)
Je me sens tout de même terriblement seule. J’ai vu une amie hier, ça m’a fait une impression d’étrangeté car oui 2 ans s’est écoulé entre temps, mais elle m’a dit se sentir seule également, je lui ai proposé qu’on se voit davantage.
Bien à vous, bien à moi
]]>Ces derniers jours ont été vraiment positif, je n’ai plus de soucis avec l’homme de 45 ans, mais d’autres : j’hésite a renvoyer un message a l’infirmier de ma clinique pour l’inviter prendre un verre chez moi (il n’avait pas le droit de me donner son numéro, il abuse, j’abuse). Des plans cul me contacte sans cesse pour me revoir, et j’essaye d’être clair, pourtant mon cœur bat pour un seul d’entre eux, celui qui ne veut plus de sentiments tant il a été blessé par mes décisions et ma pathologie.
Oh rien avoir, j’ai vu le film sur la vie d’Elton John ''Rocketman'', j’ai adoré, ce film m’a beaucoup ému, je me suis retrouvé en lui : dans le sens de ne pas se sentir aimé.
D’ailleurs semaine pro le biopic sur Amy Winehouse sort, j’en rêve ! Je sais déjà que je vais m’effondrer en larme dans la salle !
Je suis encore un petit peu trop émotive (rien de comparable avant mon hospitalisation ! Non a ce moment là, j’avais les nerfs et les émotions étaient au centuple. Là oui, là je me voyais folle, quand j’ai jeté une bouteille en verre contre le mur de mon salon par colère, je l’ai regretté, mon ex en a été choqué, et je m’en veux pour mes actes, mes paroles déplacés pendant ma manie. Mais comme dit plus haut, le valium m’apaise tellement que ma culpabilité est moindre.
J’aime bien venir écrire au petit matin, c’est mon petit rituel, après je ferais mon yoga avant de me préparer, je vois le psychiatre aujourd’hui et peut être unE amiE, j’en rêve depuis si longtemps, deux ans qu’on ne s’est pas vu. Je croise les doigts pour qu’on puisse se voir (de son côté s’est compliqué, du mien aussi), si on se voit ça sera vers 10 heures.
Bien à vous, bien à moi
]]>En ce moment je me sens bien, même si j’ai passé un weekend compliqué, samedi j’ai vu un ex, j’ai fumé du shit et bu de l’alcool...et bien, avec les médocs que je prends c’était une grosse défonce, j’ai finis par vomir mes tripes. Cette expérience je l’a prends positivement, dans le sens que ça m’a bien refroidis. J’ai recouché avec cet ex également et ce n’était pas fantastique, j’ai vraiment perdu en sensation, la preuve j’ai préféré lui faire une fellation que d’être baisé....(il m’a baisé trois fois quand même) Cette semaine je dois mettre un implant contraceptif et j’ai peur que ça baisse davantage ma libido.
Le sexe, actuellement c’est tout ce que j’ai…
J’aimerais et je souhaite que ça soit autrement évidemment, un travail ou une formation, une activité sportive, cuisiner, rendre mon chat encore plus heureux, penser a ma famille et les priorisés dans ma vie. J’ai de l’espoir en cette hospitalisation, je leur ai fais peur de mes craintes : chute = rejet et solitude. Je donnerais n’importe quoi pour ne pas être seule, pour ne pas être confronté a ma personne.
Il y a un infirmier de mon hôpital qui m’a donné son numéro, je sais que c’est une très mauvaise idée, mais j’ai envie de discuter et coucher avec lui, après tout c’est lui qui s’est mis dans une position délicate et évidemment je n’en parlerais a personne. Je le verrais sûrement dans la semaine, quel coup de pression, vais je rester stoïque a l’hôpital ? Comme plein de moments dans ma vie, je sais que je merde.
D’ailleurs, l’homme qui m’avait amené a l’UADO, de 146 de QI, il ne souhaite plus avoir de relation physique avec moi, il m’a dit qu’il avait détesté et qu’il avait culpabiliser d’avoir eu l’impression de me prendre pour une pute alors depuis nous sommes amis.
L’homme de 45 ans de la clinique, s’est totalement réglé, et de plus il sorte cette semaine, ça va me faire un bien fou ! Le gars m’avait quand même sortie ''je serais prêt a avoir un enfant avec toi'' (au bout de trois semaines de flirt… là y a un problème.
Autrement ce week-end j’ai fais la cuisine, c’était ultra sympa, surtout le cake a la banane, une tuerie, et mon chat a pu découvrir ces nouveaux jouets… Ce chat qu’est que je l’aime, je crois que j’en suis a un point, ou je donnerais tout pour lui.
Ah autre news : je n’ai plus d’argent, ma carte est bloqué en paiement sans contact, paiement avec code, retrait et paiement a distance, je dois appeler mon banquier, mais ce mois ci… J’ai tellement dépensé, dans des fringues, des sextoys, des jouets pour chat, de la déco pour mon appart, des sous vêtements, j’ai grave abusé… Il ne me reste que 500 euros d’économies, sachant qu’il y a deux ans j’étais a 20 000 euros d’économies. L’argent fond dans mes doigts alors que je n’ai pas d’attrait particulier, ni de valeur pour la chose.
J’ai peur, peur de la solitude, je ne veux pas l’a vivre.
Bien à vous, bien à moi.
]]>Ah oui, je ne vous en ai pas parlé, mais un infirmier m’a demandé mon numéro.... on est censé se voir en dehors de la clinique semaine prochaine. Je sais que ça ne se fait absolument pas, entre soignant/patient, mais voilà....
Je suis paumé, paumé dans ma vie, bloqué dans un présent où mes erreurs, mon passé s’est effacé, le futur est aussi peu envisageable. Je ne sais pas qui je suis, ce que je veux être et comment avoir une vie stable.
J’ai dépensé énormément d’argent ce mois ci, et mes économies ont fondu… Je n’ai plus rien pratiquement, ma vie ''confortable'' se termine. Mais c’est une bonne motivation pour trouver un travail !
Je me sens bien a l’hôpital, je me sens bien chez moi, rien ne me fait horreur pour le moment, mais je crois qu’uniquement l’hôpital me serait affreux, et uniquement chez moi également. Je ne sais pas ce dont j’ai besoin, une chose est sûre j’aime d’un amour inconditionnel mon chat.
Lui, il me fait du bien, il me donne de l’amour, il est adorable, je l’aime et je compte en sortant de la clinique lui prendre un petit compagnon.
Le mois prochain je me ferais quelques dernier plaisir avec le peu de sous qu’il me reste : un rabbit un peu spécial (clito, pénétration vaginal et anal (le rêve) ! Des soins beauté également et une armoire en verre.
Faut que je trouve un boulot.... !
Bien à vous, bien à moi.
]]>Je me sens bien en ce moment malgré l’arrêt des antidépresseurs ça me fait une peur bleu, j’ai peur de plonger, de chuter, de me fracasser, d’être en dépression.
J’aimerais travailler davantage sur moi, j’aimerais être toujours fière et je pense, que c’est la clé de la confiance en soi, ne pas regretter, ne pas être hypocrite, être soi même.
Aujourd’hui je vois mon psychiatre, j’ai vraiment l’espoir d’avoir une belle permission et ce soir je vois un plan cul… là je ne sais pas comment je vais réagir, je devrais dire non, mais dire non au plaisir… c’est dur… Le sexe c’est vraiment un besoin profond chez moi, qu’on me fasse du bien ou du mal. J’ai envie de me déchaîner ce soir, il va même apporter des cordes, ça m’excite ça…
Je joue sur plusieurs tableau, et ça… je vais devoir y bosser, je n’arrive pas a accepter de ne pas exister, car si je dois ne plus exister ça sera dans la mort mais pas dans la vie !
J’aimerais qu’on m’aime.
Bien à vous, bien à moi
]]>J’ai dépensé des sommes astronomique d’argent en quelques jours bien que je sois a l’hôpital, mais.... l’arrivée de l’été me fait peur. (disons que je l’envisage bien trop en avance). Puis j’ai quelques sextoys a essayer, j’ai même pas pu encore tenter, c’est le comble ! Et pour une fois je n’ai pas pris la marque Lovense, je verrais s’ils sont aussi bien. J’attends aussi des jouets pour mon petit chat, des tas de jouets.
J’en ai l’intuition, mon hospitalisation va tourner au fiasco, je ne fais rien de correct ''multiple relation'' , ''rapport non protéger'' , ''dépense excessive'' et le pire c’est qu’ils vont me faire redescendre… toucher terre ou m’enterrer. En faite je le sens même pas que mon état n’est pas normal, j’ai tellement été plus haute que ça, que là je trouve ça juste normal.
Je m’ennuie ce matin… rien a faire, je dois attendre 7h30 pour fumer ma première clope… c’est long ^^ quelques patients me disent fumer dans leur salle de bain, moi j’ai peur de me faire cramer direct.
Bien vous, bien à moi.
]]>L’origine de ce journal n’a toujours pas eu de réponse, certes, je sais que je suis bipolaire et que j’ai surement un trouble de la personnalité, mais au fond, au fond du fond qui suis je ?
Je me retrouve seulement dans la gentillesse qui me blesse et blesse aussi les autres.
Bien à vous, bien à moi
]]>Aujourd’hui en principe je devrais voir mon psychiatre, qui je l’espère, sera plus agréable que la fois précédente. Il m’avait accusé de ne pas avoir prise mon traitement pendant ma permission, et ça m’avait blessé de réaliser a quel point il ne me faisait plus confiance. De base oui, c’est moi qui est merdé, j’ai arrêté mes traitements il y a deux mois, mais sur le coup, ça m’avait paru censé, logique. Avec du recul, oui c’était totalement immature et idiot.
Mon père vit mal mon hospitalisation, faut dire qu’il s’inquiète toujours vachement mais de mon côté, c’est une routine, c’est peut être ma 8ème ou 9ème hospitalisation de mes 18 à aujourd’hui 25 ans. C’est énorme.
Je crois que je vais essayer d’appeler une amie aujourd’hui, j’ai besoin de liens.
Bien à vous, bien à moi.
]]>Peut-être que c’est l’hospitalisation de trop ? Celle qui va me faire vraiment changer, et me faire devenir adulte. Adulte dans le sens : responsable de moi, pour l’instant j’ai trop joué sur ma maladie pour avoir des phases haute. Celle que je viens de passer devrais être ma dernière a mon sens, j’ai vécu l’excès, j’ai vécu les hommes d’une manière volage.
A moi de me reprendre en main, je devrais davantage penser travail, activités saine et quand même… du sexe… j’aimerais être libertine. On parlait d’âge, je préfère les hommes âgés mais je ne peux pas imaginer d’avenir avec, si je devais vivre je voudrais être mère et une mère modèle. Bon ça ne coïncide pas avec les envies du moment, mais pour le futur j’ai ça en moi, et je voudrais, je voudrais le vivre. Mon avortement m’a toujours laissé un goût amer, dans le sens qu’aujourd’hui… je me dis qu’il aurait trois ans.
C’est dingue les choix qu’on nous demande de prendre dans la vie.
Bien à vous, bien à moi
]]>J’angoisse quand je pense a l’après hospitalisation, la solitude m’envahit rien qu’en y pensant, je vais me retrouver seule, seule face a l’adversité du monde car je sais qu’à ce moment là… je n’aurais plus la force. Encore là, c’est ce que j’imagine, les choses peuvent toujours être différentes.
Je crains la vie, et j’y mettrais un terme si les choses ne changent pas, c’est une décision réfléchit, je ne parle pas en proie ou sous le coup de mes émotions, bien que le début de la phrase soit ambivalente.
Je ne crois plus en moi. Je n’ai plus confiance en moi. Je ne sais pas qui je suis.
Peut être là, tout l’intérêt de reprendre ce journal, reprendre cette quête du ''moi'' et de l’inconscient qui s’y rattache.
Bien à vous, bien à moi
]]>J’ai été stupide, et je le suis toujours encore d’une certaine façon, j’ai besoin de cette recherche de corps pour satisfaire mes envies psycho : la recherche d’affection, la validation de la société et ma confiance. Sans ça, je me sens déposséder de tout.
Je suis un peu bloqué, on m’empêche de prendre mes permissions, on m’empêche d’être en chasse de mon bonheur fictif et de mon réel malheur. Tout est a double tranchant, je prendrais le temps de venir vous racontez mes aventures prochainement… Pour un petit exemple, j’ai rencontré un homme sans avoir échanger avec lui, sans avoir vu sa photo et nous avons baisé dans sa voiture au bord d’une route. Les phares me surprenaient a chaque fois, j’avais peur de ce qui se passait, et je ne ressentais rien.
Bien à vous, bien à vous
]]>C’est au lycée que ma vie a pris un tournant, je devenais une jeune femme en quête de se trouver, à travers le scolaire, les liens amicaux, les quelques fêtes de village auquel j’ai participé : mon coma éthylique, la découverte de la sexualité : j’ai couché avec le premier venu pour ne pas me sentir exclue de mon cercle d’amie : je voulais les comprendre. Je commençais vaguement à avoir des grand haut et des grand bas. Je commençais a me détacher de mon corps avec le début des TCA : je me restreignais.
J’ai commencé a écrire pour établir un bref résumé de ma vie, alors sans rentrer dans les détails, voici ma vie depuis mes 18 ans.
-Je quitte ma ville pour Bordeaux et faire une prépa IFSI
-Je vais sans cesse a Paris : je ne suis pas mes études a Bordeaux
-Je me faire agresser dans un blablacar par deux hommes
-J’ai une période de maigreur et d’euphorie
-Je fais une mauvaise rencontre à Bordeaux, j’ai peur d’un homme qui me menace
-Je vais dans des raves, je consomme de la drogue : shit, champignon, tazz et extasie
-Je nuis aux études de mon copain
-Je repars dans ma ville pour une prépa IFSI
-J’ai d’énorme symptômes dépressif => je vais en hospitalisation pour la première fois de ma vie
-Je passe une année reclus chez moi
Mes 20 ans : -Mon père me paie des études a Toulouse que je ne suis pas
-Je rencontre un homme de 43 ans et entame une relation avec lui
-Cet homme me prive de mes amies et de ma famille
-Cet homme me détruit psychologiquement
-Cet homme fait pousser des pieds de beuh chez lui et me force a participer
-Cet homme tue notre chat après l’avoir torturé pendant 1 mois
-Je pers 15 kilos et entre dans une phase euphorique qui me permet de quitter cet homme et de m’enfuir après 1 an
-Je suis hospitalisé pour 2 mois une psychiatrie
-Je pars aux appartements thérapeutique apprendre a vivre (6 mois)
-Je trouve mes 2 premier boulots et démarre une nouvelle période euphorique après la dépression
-J’ai beaucoup de relations sentimentale
-J’ai mon propre appartement
-Je touche 10 000 euros
-Je rencontre l’homme qui me fera tomber enceinte
-J’avorte, puis je tombe en dépression
S’en suis trois tentative de suicide dont une en réanimation et nombreuse hospitalisations
-Je déménage deux fois
-Je démarre une nouvelle période d’euphorie
-Je rencontre un homme, travaille comme une acharné, fais des heures supps, oublie de manger, de dormir suffisamment, j’ai des hallu visuelle, je fais une phase mixte, de grosse crise d’angoisse, je dépense 3000 par mois, je suis super sociable et enjoué
-Je me fais hospitaliser, j’apprends que je suis bipolaire
-Je fais une dépression et quitte mon copain
-Je pars en hospitalisation 6 mois après et démarre un traitement qui me stabilise vraiment
Actuellement, je me sens mieux, j’ai un super copain, nous vivons ensemble et avons pleins de projet. J’apprends a vivre malgré la maladie, je prends mon temps, je découvre ce que s’est d’être normal. J’ai traversé beaucoup, et j’aspire a une vie aussi calme et sereine.
]]>J’ai commencé un régime, faire du ménage s’est comme faire du sport, et a côté j’ai commencé les coupes faim, j’ai déjà perdu quelques kilos. J’ai vraiment besoin de perdre les kilos qui déforment mon corps.
Je me sens bien, équilibrée, heureuse, je fais tout ce dont j’ai envie, je me sens libre.
Bientôt ce sera Noel, je vais chez ma soeur avec mon père et mon copain le fêter, je vais enfin pouvoir offrir tout ces beaux cadeau que j’ai préparé il y a deux mois !
Bien à vous, bien à moi.
]]>Avec mon copain naît une relation faite de rire, de réconfort et d’attention, je vis tout bonnement une relation aussi naturelle, aussi fluide, nous nous connaissons par cœur. Je ne me suis jamais sentie a ce point moi même avec un homme, il m’accepte comme je suis et je n’ai pas honte de l’être.
Côté amical, j’ai été en conflit avec mes ''deux meilleurs amies'', depuis 1 an elles ne me parlent plus malgré mes sms pour prendre leur nouvelles. Il y a quelques jours j’ai reçu : Tu me manques, ça te dis qu’on se voit ?, s’en est suivi un échange houleux, je voulais des réponses, j’ai exprimé ma peine, pour qu’au final rien n’est changé...
Néanmoins, je m’en suis sentie affecté mais pas au point de rumination que je pouvais vivre en dépression.
J’ai faite une dépression majeur, jamais je n’aurais cru que j’aurais pu vivre ça, et même en le vivant je ne me rendais pas compte de la gravité. Maintenant je vis enfin une phase neutre dans le jargon de la bipolarité. C’est une libération, je n’avais pas ressentis ça depuis combien d’années ? J’en ai l’instinct, cette fois ci, tout ira bien.
Concernant mon boulot de femme de ménage, je ne compte pas faire ce métier très longtemps, je pense ensuite me tourner vers le secrétariat ou la vente. Maintenant que je peux faire face aux gens, j’ai l’impression que je peux tout faire simplement.
Bien à vous, bien à moi.
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Je vis maintenant avec mon compagnon, on est bien ensemble, on se complète tout les deux, on s’amuse tout autant qu’on a de véritable conversation profonde. J’ai l’impression qu’on se connaît depuis toujours (même si on se connaît déjà depuis bien trois ans).
Ma vie me plaît, j’ai envie d’avancer vers davantage de positif, le mois prochain déjà, me comble, il y a l’anniversaire de mon copain, des sorties de prévu et Noël en famille avec mon copain. J’ai déjà fais tout les cadeaux de Noël, et franchement j’ai pas fait ma radine, je les combles de cadeaux ! J’ai très envie de leur faire a tous plaisir ! Bon, mon compte en banque lui, est bien moins emballée !
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Lundi 20 novembre, je profite de ces doux jours, demain je passe un entretien sans trop de pression. Je passe de bon moments avec mon copain, j’aime mes journées, j’aime sortir (un peu tout les jours).
Bien a vous, bien a moi
]]>C’est quand même tragique, quand je réalise que je suis malheureuse depuis 1 an, quand je réalise que je me comporte comme un fantôme qui hanterait mon appartement et la ville. Mon copain m’a dit que ce n’était plus possible et qu’on allait essayer de sortir davantage. Il est vrai que je déprime dans mon bel appartement, aucun livre ne me distrait, encore moins les films.
Bien à vous, bien à moi
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