Hier, on m'a posé un implant contraceptif, au début j'appréhendais mais maintenant je suis soulagée, je vais être tranquille pendant trois ans. C'est une sage décision étant donné que je le sais pertinemment, je n'aurais jamais la force d'avorter une deuxième fois. J'espère qu'il n'y aura pas d'effets secondaires chez moi car généralement avec les médicaments je n'ai vraiment pas de chance. Ils ont aussi augmenté mon traitement psy, pour que mon humeur descende (mais pas trop). Je veux ressortir avec des projets et pas celui de ce suicider.
En ce moment je recouche avec mon ex, (...)
Ce matin j'ai dormi une heure de plus, ça m'a faite du bien et je compte bien démarrer cette journée positivement, après tout de quoi devrais je avoir peur? S'il y a bien une personne qui me fait mal, c'est moi même et en ce moment... je suis dans une fuite du passé, un non sens quand je pense en l'avenir. En faite, je suis clairement au jour le jour, je me demande si c'est moi ou si c'est l'effet du Valium ? Pour en conclure que non, je ne m'affronterais pas aujourd'hui, je laisse ma psychologue m'y guider...
Ces derniers jours ont été vraiment positif, je n'ai plus de soucis avec (...)
Je n'ai pas peur de la mort, pour autant j'ai de l'espoir en ce moment, je réitaire sans cesse le fait que j'ai peur de chuter, de me fracasser dans la dépression. On me dit que je suis encore un peu haute mais que le but était de me faire sortir stabilisé et non avec une dépression. Sauf que pour moi, la dépression s'est la fatalité, elle dure deux ans chez moi maximum, et c'est comme ci je ne pouvais plus me permettre de vivre ça. Les manies ou hypomanie en vrai non plus, avant de rentrer aux urgences j'étais tarée, vraiment tarée, je le sentais que je perdais le contrôle de mes (...)
Je fais vraiment n'importe quoi hors de l'hôpital, on m'avait laissé une permission hier, au final : j'ai fumé de weed, j'ai bu et avec les médicaments ça a fait un mauvais effet j'ai vomis mes tripes. J'ai également passé la journée avec mon ex, qui m'a baisé deux fois, ce n'était pas lui que j'aurais aimé voir mais j'ai apprécié tout de même. Puis le soir je suis rentré à l'hôpital, aujourd'hui j'ai de nouveau une permission... Cette fois si, je vais gérer, m'occuper mieux de mon chat (même si je l'ai fais hier), faire la cuisine, le ménage, que je sois fière de moi en (...)
Hier j'ai réussi a être clair avec l'homme de 45 ans, je lui ai expliqué que je ne pouvais pas me projeter avec un homme de son âge, et qu'avec les histoires qui se passaient dans la clinique, je ne souhaitais uniquement que de l'amitié, et en fait je suis fière de moi. J'ai tellement de mal a dire non, j'ai des manques au niveau de la communication, néanmoins je lui ai dis que j'échangerais toujours avec plaisir avec lui.
Je me sens bien en ce moment malgré l'arrêt des antidépresseurs ça me fait une peur bleu, j'ai peur de plonger, de chuter, de me fracasser, d'être en (...)
C'est dingue cette capacité a toujours ce mettre dans des situations complexe, je ne m'en sors pas dans les relations aux hommes... C'est tellement a double tranchant et moi j'ai la sensation d'être hypocrite envers moi, du coup par conséquence sur les autres. Je ne souhaite blesser personne, mais en se laissant couler dans la vie, en manquant de caractère, voilà ce que ça donne...
J'ai dépensé des sommes astronomique d'argent en quelques jours bien que je sois a l'hôpital, mais.... l'arrivée de l'été me fait peur. (disons que je l'envisage bien trop en avance). Puis j'ai (...)
Mes relations sont enchevêtré, un patient de 45 ans est a fond sur moi, un infirmier s'intéresse a moi, mon ex d'il y a deux ans aussi et mes plans cul n'attendent que de me revoir. Cette phrase me prend complètement la tête, c'est un peu l'origine de mes problèmes, on m'avait demandé aux urgences si je n'avais pas des problèmes d'affection. Est ce le sexe en lui même qui m'attire tant ou le sentiment d'être aimé, importante, d'exister ?
L'origine de ce journal n'a toujours pas eu de réponse, certes, je sais que je suis bipolaire et que j'ai surement un trouble de la (...)
Quand je suis rentré aux urgences, j'étais a 15 de tensions, on m'a rapidement mise sous calmant, je ne gérais absolument plus mes émotions. C'est perturbant cette sensation de frôler la folie. Au final je vais mieux, j'ai des craintes pour l'après hospitalisation, mais je vais mieux. En faite ce qu'il me manque c'est des amis, et... à l'hôpital j'ai l'impression d'en avoir, évidemment, s'est une illusion, je vais être oublié, d'où mes réticences a repartir me retrouver seule.
Je dois évidemment trouver un travail ou une formation, faire du sport (c'est la fameuse recette (...)
Je dis merci a ces gens qui pensent et croient encore en moi, merci pour ton message. Je pense au suicide mais d'une manière lucide, ça ne serait pas un coup de folie mais juste une manière de clore mon histoire. A contrario j'ai toujours de l'espoir, et l'espoir je le vois dans mes proches ou des gens, ça me donne envie de comprendre, d'explorer ces nouvelles émotions, ou d'entretenir des émotions ancrés.
En conclusion cette solution n'est pas envisagé dans les prochaines semaines.
Peut-être que c'est l'hospitalisation de trop ? Celle qui va me faire vraiment changer, et me faire (...)
J'ai l'impression d'être une grande hypocrite parmi les patients de l'hôpital, un homme s'intéresse a moi, le problème c'est que ce n'est pas réciproque. Il est bien trop vieux, il a quarante-cinq ans, et jamais je ne pourrais m'imaginer un avenir commun avec lui. Il me plaît quand même un minimum mais je le sais, je vais devoir le refroidir un bon coup.
Le truc, c'est qu'il me permet de me sentir a l'aise avec tout les autres patients, d'une certaine manière je l'utilise. Enfin là, je m'imagine cela, tout aussi bien, j'arriverais a parler aussi aisément sans lui.
J'angoisse quand (...)
Longtemps que je ne suis pas venu ici, je me refusais à écrire, je ne voulais pas réaliser a quel point j'étais dans une mauvaise passe. Des hommes, des situations, de l'adrénaline, de la joie, du plaisir et des larmes. C'est un résumé de ces derniers deux mois, je me suis clairement mise en danger, physiquement et évidemment psychologiquement. Actuellement je suis hospitalisée, faut dire que c'est devenu commun dans ma vie.
J'ai été stupide, et je le suis toujours encore d'une certaine façon, j'ai besoin de cette recherche de corps pour satisfaire mes envies psycho : la (...)
Je définirais mon enfance comme très calme, j'étais une enfant modèle, avec beaucoup de ''Pourquoi ?'' incessant à mon père, j'étais distante vis a vis des jeunes de mon âge, j'avais une ou deux amies proches jusqu'au lycée. On a proposé a mon père de m'emmener voir un psychologue au CP, il y avait eu le divorce de mes parents quelques années avant, mais c'était surtout mon manque de socialisation qui ont poussé a cette décision. Le primaire était a l'image de mon collège, calme en tempérament mais houleuse dans la vie perso de mon père.
C'est au lycée que ma vie a pris (...)
Etre femme de ménage est épuisant mais je m'y tiens, j'ai décidé de faire encore deux semaines, le temps des remplacements puis je quitterais ce job. Ensuite je partirais pour Paris au moins trois semaines, j'ai envie de vivre le quotidien parisien, de me ressourcer et de passer du temps avec me famille. Je pense aussi que ça me donnera l'énergie pour mon prochain job !
J'ai commencé un régime, faire du ménage s'est comme faire du sport, et a côté j'ai commencé les coupes faim, j'ai déjà perdu quelques kilos. J'ai vraiment besoin de perdre les kilos qui déforment mon corps.
(...)
Depuis ma sortie de clinique psy, je me sens stable, nuancé dans mon tempérament, mes émotions, on m'a qualifié de personne très calme. Je crois que le Tercian à changé ma vie, depuis mon nouveau traitement, je découvre la vrai saveur de la vie, je peux me balader sereinement dans la rue, aller boire des cafés, parler a des inconnus. J'ai également retrouvé un travail, je fais le remplacement de plusieurs femmes de ménage, je prends ça plutôt comme un passe temps plutôt qu'un travail alimentaire, j'ai l'impression d'aller faire du sport quand j'y vais.
Avec mon copain naît (...)
Mardi 14 novembre, je sors bientôt de psychiatrie, comme je l'écris malheureusement très habituellement. J'ai fais une dépression. Maintenant je me sens beaucoup mieux, je n'ai plus peur à l'extérieur, j'ai le moral, je ne me dévalorise plus, je n'angoisse plus !
C'est comme miraculeux ce passage en clinique, j'ai l'envie de retrouver un travail, de sortir a l'extérieur, d'aller au cinéma seule, de boire un café en terrasse, profiter de la vie!Ah oui, je n'ai plus peur de croiser mon ex !!!
Je vis maintenant avec mon compagnon, on est bien ensemble, on se complète tout les deux, (...)
Ce matin je me suis rendu a ma thérapie, ça m'a faite du bien, j'ai enfin su m'exprimer, on m'a remercié d'être là malgré mes difficultés en groupe. Les autres étaient bienveillant, ça m'a fait chaud au cœur et m'encourage a persévérer. Concernant mon traitement, il a complétement changé car je ne répondais pas à l'ancien, je croise les doigts pour me sentir mieux cette fois-ci.
C'est quand même tragique, quand je réalise que je suis malheureuse depuis 1 an, quand je réalise que je me comporte comme un fantôme qui hanterait mon appartement et la ville. Mon copain m'a dit (...)
Demain mon copain rencontre mon père, ça nous fera du bien d'aller a la campagne. Mes journées sont insipide, le seul bonheur que je trouve c'est mon copain, il a le cœur sur la main. Je n'ai envie de rien, je dors au maximum dans la journée, je suis perdu dans mon corps. J'espère aller mieux d'ici Noel, il est prévu qu'on aille a Paris mais j'ai si peur dehors... oppressement, le cœur qui bat rapidement, sueur, tremblement, enclume sur la tête, c'est dur de sortir. J'essaye de ne pas désespéré, je m'en veux d'être comme ça.
J'ai appris que ma soeur était enceinte, ça m'a (...)
Quand je repense au passé, je vois de la brume, quand j'essaye d'écrire ce qui me hante, j'efface.
J'efface tout ces souvenirs, tout ce qui me semblait me construire, je disais si bien ''La boue transformée en or'', comme ci j'allais bâtir sur ces monstres qui me peuplent. Je me sens comme absente, je me cherche et en attendant je subis la vie, je ne retiens que la dernière année car avant ça, j'étais aussi absente.
Quel maladie de merde, parfois j'ai du mal a m'envisager handicapée, physiquement je n'ai aucune bizarrerie, je m'habille même avec élégance mais dès que je fixe (...)
Je vois que je dois déployer des efforts chaque jours pour aller mieux, les médicaments ne feront pas tout à ma place. Dès demain je vais m'y employer, reprise du sport, recontacter la femme qui m'a proposé de marcher ? aller boire des cafés dans un bar adapté, faire mes courses.
Je me dois de faire quelque chose plutôt que de noyer mon mal être dans l'alcool et les joins. Ce n'est pas bon, surtout au vu de la tonne de médicaments que je prends. Anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptique et thymorégulateur.
Vendredi dernier, je suis allée a ma thérapie de groupe, ça s'est (...)
Dans mon appartement je broie du noir, celui que j'aime tant. Le problème c'est que je suis rendu folle par l'enfermement et la peur. Je démarre un thymorégulateur : lamotrigine, ajouté au reste de mon traitement, ce qui me fait un traitement assez lourd. J'ai l'espoir que ça fonctionne, j'ai l'espoir de me découvrir sous la crasse de la dépression sans avoir par passer par la case hypomanie.
Dès que je commencerais a sentir des effets positifs, j'essayerais de me mobiliser, pour déjà : sortir de chez moi. Peut être rencontrer les potes de mon petit ami ? En faite ce rendez-vous (...)