En l’état actuel des choses, je vais bien, je reprends le boulot lundi, vivement. Je dois me renseigner sur le poste, savoir si j’y pars ou si je m’investis dans le big projet de mon service. Je m’inquiétais pour mon poids, mais d’avoir passé deux semaines avec lui, j’ai prise 1 ou 2 kg, avec le boulot ça sera 5 de perdu.

Je pense que grâce a ça, je vais m’ancrer plus profondément, je vais retrouver le contrôle, même si ces derniers jours j’avais trouvé une stabilité a base de lui et de beaucoup d’alcool.

Entre lui et moi, c’est fort, je lui ai dis que ça me faisait peur, au début il ne m’a pas répondu.. pour a la fin me dire, qu’effectivement c’était flippant qu’on soit autant attaché. Je me sens si bien avec lui, tout est naturel, d’aller dans des cafés, bars, restaurants, en ville, au lac...etc…

Je vois tout les efforts qu’il fait envers moi, ça l’épuise. Il s’excuse après quand parfois il sature, qu’il me rejette dans ces mots. Ces moments sont désagréables mais bon, je me dis qu’effectivement ça fait beaucoup pour lui donc c’est normal.

Il me mentionne que ça le dérange, que je ne lui dise pas assez que je l’aime, ou que je ne l’appelle pas ''mon amour'', c’est ainsi, c’est moi, ces mots résonnent en moi, quand ils sortent c’est que j’ai le courage d’assumer cela. Je me dis également, que mon amour se sent autrement, ce ne sont pas des efforts, c’est naturel.

Je ne réfléchis plus vraiment au sens de tout ça, je ne sais plus ce que je veux, je suis devenu rationnelle.

Le boulot me fera du bien.

En faite, le problème majeur, c’est que tout tourne autour de lui dans ma tête, d’où l’intérêt de me plonger dans le boulot. J’ai peur, qu’il ne soit qu’une déception de plus, dans le sens, qu’il aime sa vie, il n’aime pas la mienne, on partage ces goûts ou nos goûts commun mais jamais les miens. Il ne veut pas d’enfants, enfin, il n’a pas dit ça, il a dit que ça dépendait, et je sais que la vie fait qu’il faut attendre. Moi, je ne le veux pas, être suspendu a un probable jamais.

Je ne sais pas de quoi est fait l’avenir, dans tout les cas, je devrais y passer, avenir qui deviendra présent puis passé, que me restera t-il ?

Bien à vous, bien à moi.