L'Etranger

Mixte émotifs

Hier j’ai eu l’occasion de me retrouver seule pour la première fois avec ma mère, et au fond de moi je l’attendais ce moment.
L’avertissement de mon rêve envers les femmes de ma famille n’était pas vain.

Je propose à ma mère vers 9h de regarder simplement un film ensemble. Le but étant de partager un moment. Elle accepte, on choisit ensemble, puis s’en suit pendant 1 heure du film un incessant et désagréable ballet. Elle sort fumer, elle fait la cuisine, elle va au toilette (tout ça sans mettre pause, elle ne suivait pas et la notion de partage s’était envolé), où subitement elle disait ces pensées (hors de propos) en plein milieu d’une scène importante du film (sur les attentats du 11 septembre 2001). Elle n’était pas avec moi, je me suis rendu compte que j’étais seule.
Au bout d’un moment je lui ai dis de mettre pause, lui disant qu’elle avait un comportement vraiment désagréable. Que le but avant tout était d’être ensemble. Qu’il était 9h du matin, elle n’avait pas besoin de faire la cuisine, on pouvait le faire ensemble après.
Elle a finit les 30 dernières minutes du film avec moi, j’étais vraiment triste.

Suite à quoi je me suis reclue dans mon lit, j’ai évacué ma tristesse, très affecté, si vous avez lu mes précédents écrits, vous pouvez comprendre que mon attitude n’était pas disproportionnée.

Ma mère a eu une prise de conscience, environ 15min après, elle est venu me voir pour me proposer une balade. A contre cœur j’ai accepté, mais l’espoir d’une explication ou d’un moment positif était là.

La balade était sympa, je suis revenu sur ce qui m’avait blessé, elle m’a présenté ces excuses ayant entièrement conscience de l’incident. J’ai de nouveau souri et la discussion est devenu plus saine, plaisante.

A 14 heures, je suis allée voir une amie, le cœur entaché d’une certaine tristesse. Quand j’ai vu mon amie, c’est la joie qui m’a animé, nous sommes restés jusqu’à 18 heures chez elle, j’étais pleinement satisfaite de nos échanges enrichissant et palpitant qui nous on toujours caractérisé : philosophie, psychologie et nos expériences de vies. On était fasciné l’une par l’autre, elle apprenait de moi et j’apprenais d’elle. J’ai évidemment analysé ces rêves, elle était impressionné, je ne pouvais pas omettre C G Jung. Quand mon analyse se heurtait à un mur (dans ma tête), au lieu de dire une connerie, je lui ai dis de le retravailler avec son psychanalyste. Elle n’a jamais abordé son monde onirique avec lui, alors qu’elle fait des rêves récurrents très significatif. Son psychanalyste utilise une méthode qui se base sur Freud et Lacan.
Au bout d’un moment je lui ai dis de se préparer, qu’on allait sortir ! Elle s’est préparée pendant que je lisais son livre de neuropsychologie, je lui ai même demandé de me le prêter, ce qu’elle a accepté avec plaisir.
Nous sommes allées dans les belles rues qui se situe près de chez elle (elle habite à côté des tuileries), je l’ai laissé me guider, observant avec intérêt les bâtiments haussmannien, l’opéra, les danseurs dans une rue que nous avons traversés, l’air emplit de chanvre, la musique était entraînante (bien que ça ne soit pas ce que j’aime), pour arriver à destination.
Nous nous sommes amusés à faire de grande boutiques de luxe, l’endroit dans sa structure était magnifique, des vitraux, du marbre (ou du faux) au sol… Il y avait un grand miroir, ma copine me faisait prendre des pauses, me disait quoi faire pour prendre des photos ensemble. Elle fait parfois modèle pour des photographes, autrement elle est étudiante en psychologie (master). Je me suis prise au jeu et la vendeuse nous a même proposé de nous prendre en photos, ce qu’on a décliné poliment.
A la fin, nous sommes arrivés là où mon amie voulait vraiment m’amener, "le 7ème ciel", vue panoramique sur Paris, petit bar sur les toits. J’ai adoré !

Nous avons dû nous quitter, on s’est promis de se revoir à l’occasion d’une soirée (il y a un bar qui nous intéresse toute les deux, quand je lui en ai parlé, elle m’a dit "j’ai exactement eu la même pensée, je voulais te le proposer"), où pour rencontrer son copain que je n’ai eu le temps d’apercevoir que 5min avant qu’il ne parte. Elle est très éprise, je suis heureuse pour elle, c’est ce que je lui souhaitais après une période difficile dans sa vie où elle avait bannit ce type de sentiments pour des comportements dangereux. Ce n’est pas à regretter, à juger, c’était une étape de sa vie, on se construit, desconstruit, construit. C’est la vie.

On s’est prise dans les bras et le petit rat des champs à rejoint les rats des villes pour rentrer.

J’étais heureuse, vraiment heureuse de mon après-midi.

J’ai reçu ce message de mon chef/père : " Il y a eu une réunion de direction ce matin au sujet de ton planning pour [ma ville] et tout est ok"
J’étais fière, mon projet est à la hauteur des objectifs que je m’étais fixé et surtout validé !! !

D’ailleurs j’ai parlé à mon beau-père de ce que je faisais, de mon projet de faire des études dans 1 an. Il m’a dit qu’effectivement je ne devais surtout pas rester à mon poste. Je fais les projets de mon chef/père mais ça ne rentre pas dans le cadre de mon contrat. Mon beau père m’a dit que là j’étais "chef de projet" (j’en ai fais quelques autres avant mais pas aussi important) et que je méritais 2 fois mon salaire…

D’ailleurs il m’a montré sous forme de PDF toute sa formation qu’il avait eu en management, m’expliquant chaque étapes. C’était hyper intéressant, il me l’a envoyé sur mon mail pour que je puisse l’intégrer (sans le partager aux autres). J’ai trouvé ça dingue, car tout ce qu’il m’a apprit, donne du sens aux entretiens que j’ai pu entendre qui se déroulait dans la salle de réunion derrière mon bureau. Je trouvais parfois les questions… étranges ! Avec mes nouvelles connaissances, tout est clair !

Aujourd’hui je suis seule à l’appartement, j’ai décidé de me reposer et de me ressourcer dans les livres.

Bien à vous, bien à moi.