J’ai fais mon tatouage, a vrai dire, la veille j’ai fais une insomnie tant j’étais angoissé a l’idée de la douleur (c’est mon premier). Au final ça ne faisait pas plus mal que des griffures de chat, j’ai faite une pièce de 17 cm sur la cuisse et j’en suis très heureuse, la tatoueuse a vraiment fait un travail de pro. Elle a bossé 4h, et je dois y retourner dans 10 jours pour finir, encore a peu près 3h, elle m’a dit que soi j’aurais davantage mal, soi au contraire ça me fera moins mal, que ça donnait l’impression qu’elle grattait avec l’aiguille (ombrage, dégradés).

En tout cas je suis fière j’ai réussi, car j’ai dépassé mon anxiété qui n’était dans mon cas pas légitime. J’avais entendu des histoires de personnes qui s’évanouissaient, et la tatoueuse m’a dit que ça arrivait effectivement, c’est ça qui m’a fortement angoissé. Puis j’étais contente, car au début de son travail elle me dit ''Désolé je parle pas quand je bosse'', et bien tant mieux, moi je suis pas trop dans le social ! En tout cas le peu qu’on a parlé, elle était d’une gentillesse folle, je pense pas refaire de tatoo, mais si un jour me revient l’idée, ça sera avec elle.

Sinon la semaine pro, je revois la fille que j’ai rencontré avec un homme qui veut participer a l’activité VTT avec nous, je fais de belle rencontre, toujours bouffée d’anxiété, mais encore là, je la dépasse. D’ailleurs cette fille était vraiment très sympathique, je ne regrette pas !
Je vais aussi a un concert avec une amie et son père, ça me fera un bien fou, et avec eux pas d’anxiété, donc ça sera du plaisir pur, même si la musique forte me transporte rapidement et peu me mettre dans un drôle d’état.
J’essaye aussi de voir une autre amie, mais pour l’instant on trouve pas de créneau pour se voir.

Les cours de Hautbois vont reprendre également, j’en suis très heureuse, je m’entraîne davantage en ce moment, depuis que je me suis acheté un petit lecteur CD qui me permet de ne pas jouer seule mais avec tout un accompagnement.

La vie se passe bien, j’en reviens pas, parfois je repense a mon ex, et je me dis que je lui ai peut être fait du mal pour rien, que notre relation aurait pu perdurer si j’étais sorti de dépression plus tôt. Mais d’un autre, je suis bien seule, je n’aurais jamais repris ma vie en main en étant avec lui, non, je me serais laisser couler comme une larve. Parfois il me manque tout de même.

Bien à vous, bien à moi