L'Etranger

05 : 00

Quand je suis rentré aux urgences, j’étais a 15 de tensions, on m’a rapidement mise sous calmant, je ne gérais absolument plus mes émotions. C’est perturbant cette sensation de frôler la folie. Au final je vais mieux, j’ai des craintes pour l’après hospitalisation, mais je vais mieux. En faite ce qu’il me manque c’est des amis, et… à l’hôpital j’ai l’impression d’en avoir, évidemment, s’est une illusion, je vais être oublié, d’où mes réticences a repartir me retrouver seule.
Je dois évidemment trouver un travail ou une formation, faire du sport (c’est la fameuse recette miracle de mon père).
Je crois que j’ai envie de me laisser une chance de vivre.

Aujourd’hui en principe je devrais voir mon psychiatre, qui je l’espère, sera plus agréable que la fois précédente. Il m’avait accusé de ne pas avoir prise mon traitement pendant ma permission, et ça m’avait blessé de réaliser a quel point il ne me faisait plus confiance. De base oui, c’est moi qui est merdé, j’ai arrêté mes traitements il y a deux mois, mais sur le coup, ça m’avait paru censé, logique. Avec du recul, oui c’était totalement immature et idiot.

Mon père vit mal mon hospitalisation, faut dire qu’il s’inquiète toujours vachement mais de mon côté, c’est une routine, c’est peut être ma 8ème ou 9ème hospitalisation de mes 18 à aujourd’hui 25 ans. C’est énorme.

Je crois que je vais essayer d’appeler une amie aujourd’hui, j’ai besoin de liens.

Bien à vous, bien à moi.