Hier j'ai appuyé sur le bouton rouge, j'étais trop up puis je suis tombé dans l'angoisse. Ça fait deux soirs que ça m'arrive mais hier, c'était bien plus intense (d'où le bouton rouge).
Quand l'infirmière est arrivé je faisais des vas et viens incessant dans ma chambre, je me suis plaqué contre le mur et j'ai pleuré. Elle a bien dû rester 40min avec moi avant que je ne me calme, je lui en ai dis des choses. Je delirais pour dire tout ça.
Deux soirs que je ne mange pas.
Avant hier, l'infirmier m'a parlé de mon hypersensibilité, il m'a dit que ça faisait partie de mon (...)
Ça fait 2 jours que je suis de nouveau en crise, au sein même de l'hôpital. Hier, fût d'une violence inouï, je parlais avec mon père qui ne cessait de me couper la parole sur mes décisions/choix de vie.
D'un coup, sans le sentir venir, j'ai basculé, tirer sur mes cheveux très fortement avant de me lever pour me jeter la tête par terre en criant.
Suite à quoi, mon père a essayer de me relever, il en avait la force (je fais 47kilos), mais finalement il s'est arrêté pour me parler gentillement, doucement puis j'ai accepté son aide pour me relever. Nous avons repris une discussion (...)
Aujourd'hui le psychiatre m'a prévenu : on vous met une dose de cheval pour casser la manie (phase mixte c'est de la manie), puis on baissera le traitement.
J'ai passé une formidable journée, UP toute la journée... mon copain est entrain d'emménager chez moi, j'ai pu m'y rendre avec lui, voir notre petit chez nous. Une dose de bonheur intense, amour courait dans tout les sens, une pile électrique !
J'ai eu l'activité psycho social (gestion des émotions => hyper intéressant, groupe de parole et de notions super importante sur soi)
Mon père est venu également, rassuré, gentil, (...)
Pourquoi L'Etranger ? Ce nom de journal m'est venu instinctivement, depuis toujours je me suis sentie étrangère dans ce monde. Maintenant, ce mot ne disparaît pas mais je ne me sens plus "spéciale" en négatif ou positif. Je suis une adulte, une femme, avec son caractère, ces qualités, ces défauts, ces valeurs et son handicap.
Je suis parmis vous et nous sommes une unité. Peut être que oui, le monde est une souffrance pour moi actuellement et depuis toujours, le monde où la société ?
Dans tout les cas, j'ai les moyens de m'y adapter maintenant, les moyens d'avancer sans foutre (...)
Je ne sais pas si cet effet agréable est dû au médicament et que j'y réponds convenablement, si c'est une phase, ou si je n'y réponds pas.
Deux jours que je me sens bien, sans état mixte, des sentiments d'hypersensible oui mais rien d'une intensité angoissante ou de déconnexion.
Ça me soulage, oui et non, il me tarde lundi d'avoir des réponses du psychiatre, alors oui, ça ne sera pas le mien (covid), mais j'accepte de voir un confrère, je le verrais à son retour, lui, et lui seul : j'ai confiance.
=> ce confrère va se prendre mon plus beau haut avec un jolie fuck de la (...)
Il me manque tellement, mon amour, si près et si loin de moi. Ce n'est pas le cas de le dire, "loin des yeux, loin du cœur", non l'amour est intacte. Mais dans ma tête, mon ressentis, tout est chamboulée, je suis tout simplement perdu.
Voudrais je rester à vie dans cet hôpital ou vivre dans votre monde ? Le traitement donne une réponse réaliste. Mais ma souffrance est dans les trois cas, ici, en moi, en plein dans le mille : cerveau.
Ce cerveau c'est tout mon être, c'est même celui qui vous écris par le biais de tendons muscles mains doigts...
Apparemment inséparable.
Si (...)
Dans trois heures officiellement, je serais levée : prise de sang, de poids, et la journée s'enclenchera avec la probable visite du psychiatre, la psychologue et cet après midi l'activité d'écriture (déjà deux fois annulés, donc je n'y compte pas vraiment.)
En fin d'après midi, ça sera le baisodrome avec mon copain, besoin de ces baisers, besoin de son corps, de sa queue bien dure. Surtout que maintenant que je suis sous pilule, il pourra éjaculer en moi sans peur (l'un l'autre). Je le sais, ça va être terrible, intense, rien que la semaine passée, je l'ai sucée comme sa bonne (...)
Dans une semaine 4 mois que je suis avec mon amour, dans une semaine 1 mois que je suis en hp. Drôle de vie. Parfois j'en meure de bonheur, d'autres de tristesse = l'envie, besoin de lâcher... lâcher...
Je tiens pour lui, pour moi, pour eux. Je fais de ma vie un drame à cet instant mais tout est si positif, je suis en amour, on habite ensemble, ma famille me soutient, je me fais soigner en ayant toute connaissance de ma pathologie.
Hier j'ai eu ma première permission => J'ai pu aller à mon cours de Hautbois, être avec mon amour, voir et offrir son cadeau à sa meilleure amie que (...)
"L'ombre est quelque chose d'inférieur, de primitif, d'inadapté et de malencontreux, mais non d'absolument mauvais." " Il n'y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. " Jung
C'est à partir d'un rêve que mon inconscient m'a indiqué que je souhaitais "supprimer mon ombre", c'était un meurtre, j'étais la meurtrière.
Ceci m'inquiète un peu, mais je sais comment dépasser ça, déjà par l'honnêteté et affronter ma grande peur du moment. Je pense qu'il y a en dehors de ça, la situation qui me dépasse... (médicament, prise en charge, futur et ça (...)
Ce soir, je me sens mal, pas de raison à cela, juste une grosse fatigue et des pensées merdique. De la bave qui s'accumule sans cesse dans ma bouche et attendre que mes cheveux sèchent.
Je ne sais même pas comment j'entretiens une apparence descente, j'ai l'énergie encore pour m'apprêter, me maquiller, mais combien de temps encore ? Je me sens épuisée, réfléchir m'épuise, je ne veux pas voir demain, et pourtant...
J'aimerais vivre, mourir, vivre, j'aimerais ? Vous savez rien que cette phrase, c'est vraiment toute mon existence, en boucle.. ce traitement, j'aimerais, oh ! (...)
Je suis ce matin bouleversée, l'annonce d'une réponse a mon envoie lointain de CV et lettre de motivation pour un poste convoité... exactement dans les secteurs en plein essor en ce moment. Le problème est que je suis en hospitalisation, je vais mal. Et ai je toujours pleinement toute mes capacités ça j'en doute, pourtant je m'en sens capable, je peux et je dois y arriver (si on m'en laisse l'occasion). Rien qu'ici même, écrire est fatiguant, je suis enfin devant un pc et j'ai mal au bras en position normal, je viens a l'instant de me basculer sur les genoux.
J'arrive a tout faire (...)