L'Etranger

20/10

Je suis ce matin bouleversée, l’annonce d’une réponse a mon envoie lointain de CV et lettre de motivation pour un poste convoité… exactement dans les secteurs en plein essor en ce moment. Le problème est que je suis en hospitalisation, je vais mal. Et ai je toujours pleinement toute mes capacités ça j’en doute, pourtant je m’en sens capable, je peux et je dois y arriver (si on m’en laisse l’occasion). Rien qu’ici même, écrire est fatiguant, je suis enfin devant un pc et j’ai mal au bras en position normal, je viens a l’instant de me basculer sur les genoux.

J’arrive a tout faire mais mon corps est lourd, si lourd, l’effet du traitement n’est pas chose aisé, clairement pas. Je me sens très fatiguée, étonnement fatiguée malgré le savoir que j’ai de ce neuroleptiques dit atypique. Celui qui a le moins d’effets secondaire, qu’est ce que ça serait ? Néanmoins, je me demande si ce n’est pas mon corps qui se repose après 5 moins intensif, a s’épuiser au travail, dans mes relations, au quotidien. C’est une probabilité ?

Ce soir je suis dans un état de joie intense, j’espère presque que cet état va perdurer, je crois que le travail est un élément déclencheur intense, j’ai un rendez vous téléphonique semaine prochaine. J’arrive a faire bouger les mécanismes de mon corps, à le faire danser, bon, il ne gère pas vraiment son stress encore mais j’ai joué du hautbois et j’ai appris le Ré mineur, je suis si fière. Seule j’ai apprise cette note, j’ai lu une soixantaine de page de mon livre ''l’intelligence du cœur'', ce livre est fabuleux, j’ai retrouvé mon père dans plusieurs pages qui parlait du ''stonewalling'' le fait qu’il se coupe de ces émotions a s’enfermant dans une pièce pour éviter la rage, la tristesse, colère, autres… Je me suis dis que ces douleurs somatiques pouvaient peut être provenir de là… J’en ai discuté avec la psychologue d’ailleurs, elle m’accorde l’attention dont j’ai tant besoin, me procurant un bien fou, elle me donne des techniques simple mais qui m’aide, vraiment.

J’ai peur d’avoir dis a ma copine qu’une autre allait mal, je m’en veux pour ça, mais peut être ça l’aidera, qu’elles se parlent ensemble. J’aimerais qu’elle se fasse aider mais je ne suis pas sûre qu’elle arrive a faire cette démarche seule… J’ai essayé de lui dire quoi faire, mais je crois qu’il faudrait surtout l’accompagner, si seulement son copain pouvait être présent, attentif.

En parlant de copain, demain on fête nos 4 mois, j’espère et ça sera une belle journée, je n’ai pas de cadeau pour lui, je suis en rade niveau financier, lui aussi, on s’entendra sur ce point là, l’important c’est d’être ensemble, ça s’est beau : on s’aime ! Je ne saurais décrire mon émotion comme elle me dévore ou s’épuise, dans tout les cas j’ai toujours ce sentiment pour lui qui reste linéaire : amour. C’est seulement l’émotion qui change, ce n’est pas de l’auto r-assurage, j’aime tout ces aspects de personnalité même quand je me sens a côté de la plaque avec lui. A mes yeux il brille, physiquement : incroyable, impressionnant (GRAND et BEAU), comportement envers moi et les autres, mentalement : son soin pour le vivant, son intelligence (émotionnelle aussi), ces goûts, passions, sa manière de parler, jouer, chanter… Sa délicatesse et son indélicatesse, ces petits défauts qui font de lui un vrai homme (humain = humanité), sa force bien qu’il ne devrait pas tant tirer sur la corde, j’espère pouvoir lui faire lâcher la bride… Il est généreux, je ne parle pas d’argent bien qu’il le soit également, pour tout ami, ou proches qui comptent il est présent sous n’importe quel plans....

Quel chance j’ai ! J’ai dû mal a imaginer qu’une tel relation me soit destiné, y a pas intérêt d’être dans l’auto-sabotage, ça m’est arrivé une fois pas 2 ! Mes autres relations étaient une catastrophe, non par ma faute, il n’y a qu’une fois où oui je me suis saboté (au final pour le mieux), un homme que je n’aurais vu que 6 mois sur 12… non... !

Bien à vous, bien à moi.